« El condor pasa » – Paul Simon & Garfunkel (1970)

Mathilde
3 avril 2018

Un peu échaudés par le cirque touristique de San Pedro de Atacama, nous appréhendons d’arriver au Pérou. Nous avons été prévenus par des voyageurs et les guides … Alors au lieu de tenter les îles flottantes, on se perd au bord du Lac Titicaca (coté Pérou), loin des « sentiers touristiques » et à vrai dire on trouve les péruviens particulièrement amicaux, polis et souriants, absolument pas comme on le craignait.

 

 

Nous passons quelques jours à Arequipa avant de nous rendre le long de l’impressionnant Canyon de la Colca (deux fois plus profond que le grand canyon) réputé pour ses condors que nous ne verrons pas en raison du mauvais temps (El condor NO pasa). Nous ferons tout de même de belles balades (en machouillant de la coca) avant de rejoindre la « montagne colorée ».

 

 

En Argentine, nous avions déjà vu un superbe massif coloré, ici c’est juste une montagne et pour la voir il faut marcher de 4500 à 5000 mètres. Nous nous réveillons à l’aube sous la pluie et décidons d’attendre un peu quitte à « marcher avec les touristes ». Isaac et Virgile ne sont pas en forme et préfèrent déclarer forfait au bout de 500 mètres.

La randonnée est facile mais l’oxygène est rare, pourtant Léonard atteindra le sommet à plus de 5000 mètres d’altitude, au plus grand étonnement des touristes haletants mais aussi d’un marchand péruvien (lui, monte tous les jours pour offrir aux touristes des snickers et du thé à la coca) qui fera un selfie avec lui.

 

 

On pourrait penser que l’exploit réalisé est celui d’un jeune enfant qui marcha 5 heures à 5000 mètres d’altitude, et bien essayez un peu de marcher pendant 5 heures à 5000 mètres d’altitude à côté d’un moulin à paroles, parce que cet enfant de 5 ans, qui marche vaillamment , il le fait seulement en parlant, parlant, parlant. Jamais il n’arrête de parler, il ne demande pas vraiment d’interlocuteur, nous étions de toute façon trop essoufflés pour lui répondre.

Nous arrivons enfin à Cusco qui nous ravit, l’architecture est belle et les rues piétonnes sont légions. Alors même s’il y a une grosse offre touristique entre magasins artisanaux, restaurants et vendeurs ambulants, on ne se sent pas oppressés. Nous visitons les musées du chocolat et de la coca.

 

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