Nous quittons la célèbre Ruta 40 pour la non moins mythique Carretera Austral du Chili. Des lacs, de la piste mais aussi de la pluie et du vent, pas mal de pluie et de vent. Nous nous lavons dans un lac glacial (par manque d’eau et un peu pour dire qu’on l’a fait).

Nous profitons d’une accalmie pour nous faire peur dans une embarcation qui nous amène admirer des formations géologiques spectaculaires, nous resterons néanmoins beaucoup plus marqués par l’heure de bateau qui relevait plus du parc d’attraction que de la gondole à Venise.

Finalement entre pluie et vent, nous décidons de quitter la Patagonie un peu frustrés de ne pas pouvoir profiter pleinement des paysages. Quoiqu’il en soit nous embarquons pour une nuit de ferry, juste a temps pour déposer Marie-Louise à la gare routière sur l’île de Chiloé. Seize heures de bus et 14 heures d’avion plus tard, elle est arrivée fraîche et dispose (ah bon, non ? c’était pas reposant ?) à Paris sous la neige.

Chiloé est une immense île du Chili, elle-même entourée de petites îles. Nous allons de ferry en ferry admirer les typiques églises en bois et chercher au bout de l’une d’elle les dauphins qui y sont soi-disant nombreux. Après avoir scruté longuement l’horizon nous devinons 2 ou 3 specimens au large, un peu décevant. Léonard nous dit en avoir vu un faire un salto et son père de lui répondre « on n’est pas a Marineland, dans la nature les dauphins ça ne fait pas de salto… ». Trois jours plus tard après avoir avec un brin de snobisme décliné une excursion pour voir des pingouins avec une foule de touristes, nous nous apprêtons à passer notre dernière nuit à Chiloé sur une plage, mais dès notre arrivée, un festival de dauphins nous attend à quelques encablures du rivage. Des dizaines de dauphins, sautant, jouant et faisant des saltos (Marineland, hein ???) dans les grosses vagues. On se baigne longuement, pas vraiment parmi eux car nous abordons prudemment les vagues. Pendant deux heures, ils nous offrent un magnifique et inattendu spectacle pour nos aurevoirs à Chiloé.