« Space oddity » – David Bowie (1969)

Mathilde
9 juillet 2018

Cinq heures du mat’ aéroport de Mexico, je récupère une famille endormie sur les fauteuils de l’aéroport après 24 heures de voyage (et seulement 5 heures dans les avions). De mon coté, mission accomplie presque sans encombres : nous sommes les heureux locataires d’un appartement à Montréal, chacun sa chambre (dont une de la taille d’un grand placard …), un jardin commun assez grand pour faire une partie de « soccer », un grand balcon et un collège juste en face ! Direction Veracruz où nous dormirons (enfin!) dans un luxueux hôtel climatisé (ce qui n’est pas un luxe vu les températures caniculaires qui règnent ici de jour comme de nuit).

Bien évidemment, nous devons attendre plus longtemps que prévu (le bateau attend au large de Veracruz, nous le voyons même depuis notre chambre d’hôtel. Mais pour d’obscures raisons, il faut trois jours de négociations pour savoir à quelle date, qui de lui ou des autres bateaux immobilisés va pouvoir accosté. Nous décidons de visiter la ville et ses quelques musées, ainsi que l’aquarium (le plus grand d’Amérique du Sud) où Isaac donne à manger à des requins immergés dans une cage en plastique, alors que Virgile nage, embrasse et fait des acrobaties avec des dauphins. Nous récupérons le camping-car après une interminable journée d’attente et prenons la route à l’aube le lendemain pour 2 jours de route qui nous mènent à la frontière Mexico-américaine.

Assez étonnamment, ce passage de frontière est le plus rapide que nous ayons connu. On va fêter ça dans un Mac Do, il fait 34°C à 22 heures ! Le lendemain soir, nous arrivons sur les plages de Galveston, à quelques kilomètres seulement de Houston où nous dormons après un bon bain !

Le lendemain, nous passons la journée dans le Johnson Space Center, 8 heures à côtoyer les étoiles, revivre l’odyssée spatiale américaine, les premiers pas sur la lune, Apollo 13 …

 

 

Mais comme pour nous rappeler à la réalité, Bertrand remarque une fuite dans le radiateur. Comme diraient les protagonistes de Apollo 13 : « Houston, we’ve had a problem« . 48 heures pour établir que nous ne pouvions pas le réparer et se faire envoyer un exemplaire hors de prix depuis l’Europe, mais comme dirait la salle des opérations en vol : « Failure is not an option » (l’échec n’est pas une option). Ce malencontreux événement ne nous empêchera pas d’aller faire la fête au Kemah Boardwalk, un « petit » parc d’attraction locale entre manèges et restaurants dont la fameuse chaîne de restaurant Bubba Gump où trônent quelques photos et accessoires du célèbre film « Forrest Gump« .

 

 

Le lendemain, nous décidons de ne pas attendre à Houston mais de louer une voiture pour aller découvrir pendant quelques jours La Louisiane !

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