Nous remontons désormais le Chili en zig-zagant. Nous adorons passer quelques heures avec Marie-Sol, Chilienne francophone rencontrée sur une plage déserte avec qui nous parlons de camping-car et de la vie devant un picnic de vin et de fromage ; nous adorons buller autour de lacs transparents et découvrir le volcan Osorno à pied, en télésiège et en tyrolienne ; nous adorons nous faire écraser par de gigantesques vagues le matin avant que les premiers baigneurs chiliens n’envahissent les plages.

On n’aime moins les plages bondées du Lac de Pucon et on est un peu déçu par Valparaiso la photogénique. Il faut se faire une raison, nous ne sommes pas adaptés aux villes aussi jolies soient elles et nous n’avons qu’une envie … nous en échapper. Entre les enfants qui ont une autonomie de marche sans conflits majeurs d’une heure et demie et notre pouvoir (et volonté) d’achat qui se limite à une glace (chacun quand même !), on aspire très vite à retrouver notre maison roulante et la poser dans un environnement désertique et inédit.

Nous nous apprêtons à rentrer en Argentine pour la cinquième et dernière fois par une route superbe et vertigineuse qui nous fait traverser les Andes, longeant l’Aconcagua (plus haut sommet d’Amérique du Sud qui culmine à 6962 mètres).